En 1965, Michel-Laurent Dioptaz a 17 ans lorsqu’il crée ses fascinants masques-marionnettes "Extra-intro". Recherches plastiques sur le paradoxe des effets de surface dévoilant les "profondeurs"  des sentiments. Lumières mouvantes-émouvantes, jeux d'ombres et de lumières éclairant les émotions.

Dans l'intimité d'une chambre noire, Dioptaz a sculpté chaque visage, un outil tranchant dans une main, un faisceau de lumière caressant dans l’autre. Les volumes étant modelés afin que plusieurs expressions s’y interpénètrent et se révèlent sous des éclairages différents.
Les yeux, les bouches, à facettes multiples, accrochant la lumière, entrent et sortent de l’ombre révélant de nouvelles expressions... en font disparaître d’autres."
Moulées en papier-mâché et  positionnées sur des structures mobiles recevant les projecteurs (voir ci-dessous),  elles étaient mues par des manipulateurs habillés-cagoulés de noir actionnant un jeu d’interrupteurs pour changer les mimiques. Les masques "extra-intro" pouvaient aussi être placés, fixes, sur un mur avec des projecteurs placés au-dessus et au-dessous dont le processus d’allumage programmé en modifiait sans cesse les expressions. J.M.